Les voitures automobiles anciennes et les véhicule anciens de collection, v2.
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GEORGES IRAT ODU 4 1939
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Voiture Gorges Irat type ODU 4, cabriolet de 1939, moteur Ruby boîte 3 vitesses.
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Georges Irat est un constructeur automobile français, spécialisé dans les voitures sportives. Son activité s'est étendue de 1921 à 1953. Son slogan était "La voiture de l'élite".
La devise de cette marque "la voiture de l'élite" qui se résume en 3 époques : la 1ère avec le 2 & 4 cylindres des années 20, la 2ème avec les confidentielles 6 & 8 cylindres, la 3ème les petites sportives à traction avant équipées de moteurs Ruby puis Citroën. La marque a cessé en 1939.
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Histoire Chronologique de l'ancienne marque automobile " Georges Irat ", France 1921 - 1960.
C'est par un poste de directeur du service automobile à la Compagnie générale d'électricité que Georges Irat fait ses premiers pas dans le monde de l'automobile il a un peu plus de 20 ans.
Cette entrée en matière est interrompue pour cause d'obligations militaires, auxquelles, a sa libération, il revient à ses premières amours et assure la vente de véhicules venant de l'étranger, avant de se tourner vers la marque Majola.
En 1921, il la rachète et, poussé par le démon de la construction, il fait appel a l'ingénieur Maurice Gaultier. Georges Irat lui confie l'étude d'une 2 litres.
Au 37, boulevard de la République, à Chatou, où sont implantés les ateliers Georges Irat, les travaux vont bon train et la 2 litres est fin prête pour le Salon de l'Auto de 1921.
En 1927, tout auréolé de l'honorable percée de ses 2 litres, Georges Irat diversifie sa producrion et cède à la mode des six cylindres.
Mais la crise économique est au bord des frontières de l'Hexa-gone et ce modèle subit un retentissant échec commercial. Ne baissant pas les bras, G. Irat a en tête un nouveau véhicule pour aborder 1930, année qui correspond au transfert de son usine au 67 boulevard de Levallois, à Neuilly.
En 1932, croyant trouver son salut dans la diversité, l'infortuné Irat commercialise une 28CV, à moteur Lycoming. Et troisième ''flop" commercial ! En 1934, tout va mal dans la maison Georges Irat. Celui-ci change alors radicalement son fusil d'épaule, mutation qui découle du rachat des Etablissements Godefroy et Lévèque, constructeurs des célèbres moteurs Ruby qui ont activement participé au développement de la "vague cyclecar" dans les années 10-20.
Au Salon 1935, c'est la surprise totale pour le public adieu les berlines gourmandes, place aux petits roadsters et cabriolets à traction avant ! Un rien tape-à-l'oeil, ils séduisent d'emblée une clientèle de jeunes à la recherche de sensations fortes, ou du moins adeptes de la conduite cheveux au vent car ces aguichantes 5 et 6 CV Georges Irat ne sont pas des foudres de guerre. Le roadster est un peu plus vite sur route que le cabriolet, car plus léger de 70 kg.
1939, c'est l'année du lancement du cabriolet type OLC, à moteur Citroën équipant les fameuses Traction. Parmi la petite centaine d'exemplaires construits, on en dénombre quelques-uns équipés de boîtes de vitesses et directions Citroën... mais aussi de freins hydrauliques. Très faible production donc pour cet hybride mal dans sa peau dont le prix de lancement atteignait 32.500 F contre 31.100 F pour le cabriolet Citroën, plus performant.
Quant aux cabriolets et roadsters à moteur Ruby 6 CV, le chiffre de production avoisine les 400 exemplaires. Autant dire qu'aujourd'hui les survivants sont rares !
Après-guerre, Georges Irat abandonnera cette production et refera surface, épisodiquement, à coup de prototypes étonnants et tout-terrain sans lendemain.
Il aura plus de succès dans le domaine des utilitaires par le biais de moteurs à huile lourde, les DOG commercialisés jusque dans les années 60.
Mais Georges Irat avait pris depuis longtemps une retraite bien méritée.
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